Derniers souvenirs

Nous sommes au mois de Mars 2012.

A plusieurs reprises, lorsque je marche, j’éprouve quelques difficultés respiratoires et de plus en plus, j’ai envie de m’asseoir. Nous sommes allés à Verviers, choisir avec Thomas son cadeau à l’occasion de sa communion solennelle.

Le chemin depuis l’Harmonie jusqu’à la Place Verte est pour moi tellement fatiguant, qu’après avoir choisi le cadeau au Nouveau Bazar, j’ai pris le bus pour retourner à l’Harmonie

Le lendemain, maman avait rendez-vous avec le docteur Banneux pour auscultation de ses yeux et pour lesquels elle va devoir être opérée de la cataracte. Je profite pour demander un rendez-vous chez le cardiologue Mr Magnée. J’insiste pour qu’il soit rapide. Nous sommes jeudi et je l’obtiens pour le lundi suivant.

Suite à la visite, le cardiologue me demande ce que je fais demain. Je ne comprends pas le pourquoi ? Il me demande alors que je rentre le mercredi afin d’effectuer une coronarographie. Celle-ci se fait le jeudi. Le résultat est rapide : 3 artères bouchées à 100% et 2 à 80%. Trois pontages sont nécessaires. Il faut décider quel chirurgien aura la charge de l’opération et prendre aussi inscription au CHU. Tout est fait rapidement et le deux mai, j’entre à l’hôpital pour être opéré le jeudi 3 mai. Le chirurgien Grenade est contacté et nous donne quelques renseignements. Deux jours aux soins intensifs et huit jours d’hôpital conventionnel seront nécessaire pour cette opération.

Dans les faits, cela se traduira par 11 jours aux soins intensifs et huit jours en chambre normale. Aucun souvenir de mon opération : comme d’habitude, l’infirmière me fait une première piqûre dans la chambre et vlan, me voilà déjà endormi avant de quitter la chambre. Tout fait alors partie d’un trou noir et aucun souvenir avant le vendredi midi, avec un souvenir très vague du jour de la 1e visite de la famille soit Edith et les enfants.

Mais alors va commencer durant plusieurs jours une série de rêves les plus burlesques et dont plusieurs jours seront nécessaires avant de réaliser que ce sont bien des rêves.

En voici quelques exemples :

Je crois bien que celui-ci est le premier et mon plus laid cauchemar.

Dans un fauteuil roulant, je suis placé dans une cour de l’hôpital afin de me faire découvrir ce qui peut arriver en cas de mauvaise conduite. Et voilà que défile sous mes yeux plusieurs scènes horribles. Avec chaque fois un personnage hideux. Un homme qui ne sait plus respirer d’avoir trop fumé. Un couple dans une cuisine affreuse où tout leur manque et ils ont pour unique poêle, un seau au milieu de la pièce dans lequel un feu de charbon se consume sans évacuation de fumée.

Toutes les chaumières sont plus laides les unes que les autres. Une femme va s’accoucher sur les marches de l’escalier; je ne me rappelle plus de tous les tableaux. Je sais seulement que dans mon inconscience, j’ai crié après l’infirmière pour lui dire que c’était honteux de montrer cela aux futurs opérés et que je voulais rentrer dans la chambre.

Daniel reçoit chez nous un musicien de grand talent et amateur de Mozart. Il a, pour bien le recevoir fait venir chez nous : (nous sommes au 1er étage rue Albert Ier) deux énormes colonnes de marbre et une statue toute aussi grande du compositeur ci-devant nommé. Ayant été bien reçu, il va dès son retour à Anvers, léguer sa fortune à Daniel et lui acheter le jour même, une voiture Mercedes.

Je suis maintenant, couché dans un lit placé dans un hall en construction rue Albert Ier; quelqu’un de la famille est assis sur un tabouret et le dos tourné, à quelques mètres au pied du lit. Arrive Dominique Cakotte qui entre dans la pièce voisine porteuse de mauvaises nouvelles me concernant. J’appelle tout le monde, personne ne répond. Simon et Mathieu sortent de cette chambre et malgré mes appels et leurs regards furtifs vers moi, m’ignorent et partent. Je vais alors énumérer toute la famille, depuis Maman, les enfants et petits-enfants : leur dire que je les aime; et leur demander de prier avec moi. Cela sera peine perdue, personne ne me répondra.

Je suis couché dans mon lit d’hôpital dans une chambre exiguë. Sur le mur face à mon lit, je vois l’horloge telle que je la verrais durant mon séjour aux soins intensifs. Mais sous l’horloge, il y a une petite entrée vers une autre petite chambre et il y en a une aussi à droite de mon lit. Dans ces deux chambres circulent mes enfants, munis d’une quantité de faire-parts de décès. Ils cherchent un texte valable pour imprimer le mien. Réjouissant !!.

Tout cela pensent-ils se fait en cachette; je vois pourtant très bien leur manège.

Je suis en visite chez ma sœur Renée, mais pas à Bruxelles. De nouveau Daniel a reçu une importante somme d’argent qu’il va donner en partie aux oncles et tantes les plus nécessiteux. Arrive mon frère Albert, qui nous dit être venu avec une dame qu’il va nous présenter : c’est une noire, divorcée et mère de deux enfants qu’il va marier car elle est enceinte et lui en est le père.

Je suis à la sortie de l’autoroute de Dison. Muriel et ses parents accompagnés de Dominique et Alex reviennent d’une balade en vélo. Ils quittent l’autoroute accompagnés de plusieurs centaines de cyclistes, par la rampe d’accès. En effet, la moitié haute du pont est démolie. Ils apprennent que mon existence est très compromise. Au lieu de remonter chez eux, ils tournent sur l’esplanade et finalement Gilbert et Anne-Marie rentrent chez eux avec Alex, tandis que Muriel et Dominique tournent en rond ne sachant quoi. C’est finalement Didier et Thierry de France qui vont leur dire de rentrer. Ces deux derniers admirent l’excavatrice importante du chantier. Finalement, l’ambulance de l’hôpital vient m’embarquer.

Couché dans mon lit , je vois quatre grosses araignées pendues au plafond de ma chambre. J’ai prévenu l’infirmier qui me prétend ne pas les voir. Je pose la même question à Dominique qui me fait la même constatation. Pourtant, je vois le plafond comme recouvert d’une toile plastique se roulant et se déroulant. Un homme suspendu au plafond au-dessus de ce plastique, le lavait avec un grand manche pourvu d’une énorme brosse. Lui avait une tête et des cheveux identiques à la brosse qu’il tenait en main.

Je suis au repos dans une pièce attenant à l’église Ste Julienne et joue aux cartes avec Simon et Mathieu. Véronique est partie acheter des pâtisseries. Mais une infirmière vient me chercher et me reconduit à l’hôpital situé place Vieuxtemps à la maison contiguë de chez Mr et Mme Longrée. Et là, Daniel dans une chambre près de la mienne, explique à un ami, où il a caché son argent. Et sa voix est entendue dans toutes les chambres. J’appelle l’infirmière pour qu’elle prévienne Daniel. Ce sera peine perdue.

Je suis assis dans la cour d’une ferme sur le seuil de l’étable et dont toutes les fenêtres sont fleuries. Comme je ne me sens pas bien, je reçois la visite de l’infirmier qui m’apporte un calmant et se fâche sur moi parce que je ne suis pas content de ses services et suis réticent à prendre mes médicaments. Pour cette raison, il me fait rentrer dans ma chambre qui est contiguë à la cuisine de Didier, là où ses enfants prennent le repas du soir. Je dois insister auprès de l’infirmier pour qu’il ferme la porte afin qu’ils n’entendent pas les remontrances faites à mon égard.

Aujourd’hui, trois mois après cette aventure, je me pose la question de savoir si ce n’est pas ce jour que j’ai reçu la pompe à morphine ?. Je pense que oui.

Je suis en face de la maison, à la ferme Bayet, je pense aux poules que nous venons d’acheter. Les gens de la ferme me sont inconnus, ils ont l’air d’être des Slaves. Ils ont aussi des poules qui pondent des œufs attachés les uns aux autres comme les grains d’un chapelet. L’homme n’apprécie pas la forme des œufs et va quitter sa femme. Je dois alors la consoler et l’aider à continuer de s’occuper de ces poules très spéciales.

Aujourd’hui je suis au lit dans une tente hôpital que mes enfants ont loué pour moi. Cette tente est montée chez nous sur le tarmac derrière la maison. Avec deux pétrisseurs Kenwood, je fabrique des billets de banque de 10000 euros, les uns bleus, les autres verts. Je vois arriver l’ensevelisseur Jean Cornet avec sa fille. De ma tente, je les vois entrer et la porte arrière de la cuisine qui donne sur le jardin et vers la tente où illicitement, je fabrique mes fameux billets est grande ouverte : je suis réellement tracassé de peur que ces nouveaux venus ne découvrent ma fabrication. Je voudrais que mon épouse vienne fermer cette porte. Peine perdue et peu de temps après, les deux visiteurs s’en vont à mon grand soulagement.

J'introduis ici une anecdote que je viens d'entendre sur France 2. J'écoute le JT en Juin 2013, donc une année après mon opération.

Mireille Darc est invitée au JT. Elle vient de subir, il y a trois mois une intervention semblable à la mienne. Elle raconte : Après mon opération, j'ai fait des cauchemars terribles et à l'hopital, personne à qui parler et parler de mes rêves : je pense dit-elle qu'un psy serait nécessaire pour accompagner l'opéré dans ces moments pénibles.

Quelle merveille pour moi, qui ai eu la possibilité de raconter à chaque visite de ma famille, les rêves que je viens de décrire; et ce-là même si ces derniers me disaient gentiment : papa es-tu certain de ce que tu nous dit. Il a fallut quelques jours pour revenir à la réalité et me dire que vraiment tout ceci faisait partie de l'irréel.

Si je dois maintenant résumer mon séjour aux soins intensifs, je ne peux que louanger le service. Les infirmiers sont d’une gentillesse adorable. L’un d’eux m’a précisé qu’ils faisaient autant de soins hospitaliers que du social. Pour preuve, un jour, je fais part à l’infirmier de service, mon envie de déguster une glace. Ma demande est transmise au médecin de service, qui téléphone à mon épouse afin que ma demande soit honorée lors de sa prochaine visite. Effectivement, à la visite suivante, j’ai reçu ma glace.

Mon épouse et mes enfants à tour de rôle, mais toujours au nombre de quatre ou cinq sont venus deux fois par jour me rendre visite, soit à 13 heures ou 18 h 30. Ce moment, je l’attendais avec impatience; j’avais en face de mon lit, une horloge qui m’aidait à passer le temps en attendant la visite suivante. Murielle Bayet, responsable d’une partie des chambres de soins intensifs est venue aussi me rendre visite quatre fois.

Après quelques jours de mon opération, grâce à un harnais suspendu à un engin sur roues, j’étais soulevé de mon lit et transféré quelques heures dans un fauteuil; cette opération était très dure pour moi, mais nécessaire pour ne pas rester trop longtemps dans la position couchée au lit.

Une autre opération plus douloureuse encore était la visite de la kiné, qui chaque jour passait l’avant-midi pour me faire respirer toujours mieux. Mais trois ou quatre fois, durant mon séjour aux soins intensifs, elle entrait un tube flexible dans un de mes poumons, y versait un peu d’eau !! c’était affreux….mais nécessaire afin de me faire expectorer le dépôt gluant venu d’où, je me le demande, et agglutiné au fond de mes poumons.

Tous les jours, un infirmier passe avec une caméra située au bout d’un arbre articulé et au bout duquel se trouve une grande boîte réceptrice des photos, le tout évidemment sur roulettes car c’est un fameux montage. Il photographie mes poumons. Tous les matins aussi, un infirmier remplit cinq petits flacons de sang pour les différentes analyses.

Matin et soir, je reçois une dizaine de médicaments à ingurgiter.

Le lundi 14 mai, je quitte les soins intensifs pour l’hôpital de jour, je redécouvre enfin la lumière et qui plus est ce jour-là le soleil qui est aussi au rendez-vous.

Maintenant, la situation est différente, le personnel infirmier va insister pour me faire réaliser des mouvements oubliés depuis 11 jours, mais toujours avec la même amabilité et toujours prêts à m’aider à faire ce que je ne sais pas ou mieux encore, peur de le faire. L’important pour eux doit être la réadaptation en vue de la revalidation.

Maintenant Edith va venir tous les jours avec le bus qui la dépose au CHU en venant de Liège après avoir pris le bus qui passe chez nous. Elle pourra manger mes repas parce que je n’ai aucun appétit. Cela va durer plusieurs jours et même encore lorsque je rentrerais à la maison.

En sus de mes enfants, j’ai également reçu la visite de Ginette et Benoît Thonnard, de mes beaux-frères et belles sœurs venus de Malmédy, de Maria ma sœur venue avec son fils Pierre, de Hubert et Sophie les amis de Myriam et Christian, de Fanfan l’épouse de Jean-Pierre Crépin, de Georges et Jacques Brisbois ainsi que Mr et Mme Benoît nos voisins du quartier.

De retour à la maison, un jour à midi, quel n’est pas notre surprise de voir arriver chez nous, Daniel qui vient de sortir lui aussi de la clinique, mais rapidement selon ses habitudes, après une opération chirurgicale à l’intestin grêle qui propageait chez lui des diversicules qu’il fallait éliminer obligatoirement.

Je reçois maintenant chaque matin Laurence Thonnard, kiné de métier pour recevoir une dizaine de séances.

Avec Maman et Daniel, nous allons passer une semaine à Coxyde sur les plages de la mer du Nord. C’est Monique qui viendra le dernier vendredi pour nous ramener le samedi au domicile.

Je vais maintenant effectuer 40 séances de kiné au centre de réadaptation fonctionnelle situé près du grand hôpital. Cela me fait beaucoup de bien. Au départ de cet exercice, ma respiration montait péniblement à 72. En fin de cet exercice, j’arrivais jusque 93.

Ce qui pour le pneumologue était très bien. Il me propose maintenant d’effectuer trois marches intensives chaque semaine et ce durant trois quart d’heure ou de continuer la gym au centre deux fois par semaine. Ceci reste bien entendu à voir dans le futur.

La suite… et bien, je vais de mieux en mieux, mais la marche préconisée n’est pas bien suivie. Je manque de les réaliser et j’ai toujours bonne conscience et excuses pour éviter de les faire.

Avec Daniel pourtant, nous faisons quelquefois le chemin d’Andrimont vers Mont puis redescendons vers Dison via l’ancienne maison de repos.

Il emprunte un jour, un chemin qui devient de plus en plus étroit et dont les ornières causées par les tracteurs sont de plus en plus profondes. Après deux cents mètres, la voiture se trouve soulevée et les roues hors service. Ce sera le fermier du coin qui viendra avec un engin agricole le tirer d’embarras.

Maintenant tout va mieux, ma santé évolue favorablement; mis à part ma respiration plus difficile dès que le moindre effort m'est demandé. Donc, restons plus calme, l’âge y est sûrement aussi pour quelque chose.

Pourtant, pour ce deux décembre 2012, j’ai réalisé encore cette année plus ou moins dix-huit kgs de bonbons, massepains et chocolats. Je suis tellement heureux de donner avec Edith, ces friandises et cadeaux dont la joie des enfants nous réchauffe le cœur. Mais aussi le plaisir des enfants et petits-enfants réunis autour de nous, qui nous le rendent magnifiquement bien..

Une autre joie pour moi que je viens de recevoir est la rencontre avec Bernadette Taquet. Elle occupe aujourd'hui la direction du département TSO où j'étais affecté durant mes dernières années de travail à Fiberglas.

Or donc, après 18 ans, un client désire retrouver un emballage de mon époque. Bernadette va consulter mes archives de l'usine et sort toutes les spécifications d'achats des palettes, plastiques et cartons d'emballage, ainsi que ma procédure d'emballage. Tout est parfait et en deux jours de temps tout est au point pour le réapprovisionnement des différents matériaux. Elle m'a félicité pour la rigueur, l'exactitude et la précision des différents documents.

Avec Daniel, nous avons avec Maman, visité la caverne Bebronne située à la fin de la vallée de Matacou. Dans cette carrière, un comique de Mont, avait à l'époque déposé un os. Dès la découverte de celui-ci, et pensant qu'il s'agissait d'une trouvaille merveilleuse, ce fameux os fut envoyé à l'université pour analyse approfondie. Résultat et réponse des analyses : il s'agit simplement d'un os de veau.

Nous sommes au début du mois de mars 2013. Le pape Benoît 16 renonce à exercer son pontificat et ce geste qui n'avait plus eu lieu depuis les années 1400, modifie le système pour l'élection du nouveau pape. Ce conclave va démarrer le mardi 12 mars.

Durant ma vie, j'ai connu jusqu'à ce jour 7 différents papes.

Pie XI jusqu'en1939. Je me rappelle uniquement de sa mort.

Pie XII jusqu'en 1958 dont on a reproché ne pas prendre position sur Hitler durant la guerre.

Jean XXIII mort en 1963 dit le pape de transition mais qui convoqua le concile Vatican II.

Paul VI mort en 1978 fut le premier pape à beaucoup voyager.

Jean-Paul I qui ne vécut que quelques jours.

Jean-Paul II mort en 2005. Premier pape Polonais. Il contribua à la chute du communisme.

Benoît XVI. Il démissionne en 2013. L'Eglise sur le vieux continent perd pas mal de pratiquants. Il préconise aussi le retour de pas mal de choses que Vatican II avait modifié.

L'on attend avec surprise l'élection du futur pape qui devrait pour beaucoup de fidèles rendre une certaine jeunesse à l'Eglise considérée en rupture avec le monde d'aujourd'hui.

Le nouveau pape est nommé : C'est François, âgé de 76 ans. Il se veut simple et humble et de plus, très près des pauvres.

Ce 23 mars parait dans le journal L'AVENIR, un article sur notre petite fille Manon. Photo à l'appui, il retrace son cheminement et son travail au home Bon Air de Petit-Rechain.

Bravo Manon, tu nous épateras toujours.

Je profite de cette occasion pour saluer tous mes petits-enfants qui se distinguent dans les différentes écoles et dont les résultats sont merveilleux. En tant que grands-parents cela nous réjouis. Il y a aussi notre petit Alex toujours en 2eme maternelle. Mais lorsque je l'écoute parler, je me dis qu'il a un esprit très vif; il faudra seulement bien qu'il le mette à profit.

Dans quelques jours, nous allons fêter Pâques en famille. Je me réjouis chaque fois qu'un événement semblable nous rassemble.

D'autant plus que bien sûr, ces différentes fêtes vont aller en s'amenuisant. Aurons-nous encore dans le futur la force de réaliser ces merveilleuses retrouvailles.

Je l'espère de tout mon cœur.

Avec plaisir, nous sommes invités à un barbecue chez Christian et Myriam. Bravo pour cette invitation spontanée

Nous sommes le 27 avril, et fêtons les 22 ans de Manon. Nous avons été jouer au bowling Précarrat de Mangombroux. C'est la première fois de ma vie que j'entre dans ce genre de bâtiment.

Ce 8 mai, nous sommes invités pour fêter les 5 ans d'Alex. Toutes les fêtes se suivent en cadence accélérée; C'est splendide.

Et voici encore une fois l'occasion d'être émerveillé. Delphine qui suit des cours d'art dramatique et de théâtre vient de donner une audition de son savoir-faire en ce mois de juin.

Ce fut d'une qualité exceptionnelle. Bravo ma grande et surtout n'abandonne pas maintenant cette activité.

Nous sommes le 9 Juin 2013. Mon épouse et les enfants vont fêter mes 80 ans.

La famille, enfants et petits-enfants, ainsi que belles sœurs et beaux-frères sont réunis chez Daniel pour la fiesta qui démarre à midi. C'est un apéro prolongé jusqu'au soir qui va nous enchanter tous.

Etant tenu à l'écart de l'organisation, je pensais qu'il s'agissait d'un repas. Mais comme nous sommes passés chez Daniel la veille de la fête, et n'ayant vu aucune préparation de table pour ce soi-disant repas imaginé dans ma tête, je leur disais qu'à 16 heures, je dévoilerais ce que je pensais fermement: à savoir qu'il s'agissait d'un repas dans un restaurant. Puisque à cette heure, j'allais être fixé. Tous étaient curieux de connaître cette info de 16 heures et plusieurs auscultaient leur montre s'inquiétant de la teneur du message. De fait à 16 heures, je savais que je serais fixé si le restaurant était de mise. Or, il n'en était pas question du tout.

A l'heure fixée, je leur dévoile donc cette idée que je me faisais de cet hypothétique restaurant. Ce fut alors pour les enfants de dévoiler leur cadeau prévu pour la circonstance de mon anniversaire.

Ils ont loué une villa à Knocke et nous nous retrouverons parents, enfants et petits-enfants tous réunis les quatre derniers jours du mois de septembre pour vivre ensemble tels les vacances passées précédemment à Vielmaney et Castelnaudary. La semaine suivante, c'est dans un appartement de Knocke que les beaux-frères et belles sœurs de Malmédy vivront quelques jours avec nous. Que pouvions-nous espérer de mieux : RIEN.

Je suis avec Maman ébloui par ces cadeaux plus que magnifique. Nous sommes plus que comblés par nos enfants et je leur dit de tout mon cœur encore merci. Mais vraiment avons-nous mérité toute cette largesse ?.

En cette fin d'année d'étude 2013, tous nos petits-enfants ont réussi leurs examens de fin d'année. BRAVO à tous.

Et en ce début septembre, Simon devait repasser un examen en chimie, mais qui ne l'empêchait pas de passer en 3eme année pour poursuivre ses études d'ingénieur Industriel. Et voilà, il a réussi cet examen et c'est donc calme et serein qu'il peut maintenant poursuivre ses études. Julie très à l'aise et courageuse dans ses études va en cette année 2013, et ce grâce à ses beaux résultats, prester 3 heures par semaine et aider les étudiants des années antérieures à réaliser leurs exercices pratiques. Bravo et bonne chance pour le futur. Finalement, ce projet va tomber à l'eau.

Ce 12 septembre, avec Daniel, nous sommes partis en voyage durant quatre jours et avons visité Paris : le musée André Jacquemart; le cimetière du père Lachaise; le palais de l'Elysée avec entre autre la salle des fêtes où se passe les réceptions et repas des invités; le salon Murat qui accueille le conseil des ministres; et enfin le bureau du Président, endroit où Daniel m'a pris en photo devant celui-ci. Cette visite de l'Elysée était merveilleuse.

Nous sommes le 27 septembre et partons ce jeudi avec Daniel pour le Zoute où le soir nous retrouvons tous les enfants et petits-enfants pour quatre jours dans une maison spacieuse et composée d'un vaste salon, d'une grande salle à manger avec une table pouvant accueillir une vingtaine de convives, ainsi que huit chambres à coucher avec bains ou douches. Bref un bâtiment extraordinaire trouvé par Myriam sur Internet. Cette maison est toujours habitée par les proprios dont un frigo est encore chargé de leur nourriture. Ils ont également une maison à Bruxelles et une autre en Suisse.

Les propriétaires de cet immeuble sont le Chevalier van Praat d'Amerloos et son épouse. Celle-ci est la petite fille de l'ancien bourgmestre de Verviers : Mr Ortmans en fonction dans les années 1890 et dont un grand cadre le représente dans une des chambre à coucher. Une photo a été prise par Daniel sur son IPAD.

Ce séjour fut une réussite totale. L'ampleur de la maison et du jardin permettait à chacun d'exercer ses activités préférées. La proximité de la mer était aussi un atout supplémentaire. Toute la famille a vécu un séjour splendide. Bravo à mes enfants et petits-enfants pour ce cadeau merveilleux.

Après ces quatre jours, nous avons avec Daniel, passé quelques jours à Knokke, dans un appartement où nous avons reçu beaux-frères et belles sœurs Muller et après eux, des amis de Daniel, dont nous leur devions plusieurs invitations. Ce séjour fut aussi très bien.

En fin 2013, les fêtes de St Nicolas et de Noël avec tous nos enfants et petits-enfants se sont passées comme d'habitude dans la joie la plus totale.

Et le Nouvel-An n'a pas démenti les merveilleuses belles fêtes vécues ensemble. Pour la 4ème fois, le réveillon s'est passé chez nous avec les frères et sœurs de Malmédy.

Ce 27 Janvier, Roland décède après une longue maladie. Il était le compagnon de Maria de Francheville. Il avait encore passé le Nouvel-An avec nous.